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La prière qui guérit et englobe l’humanité

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 2020

Paru d'abord sur notre site le 21 septembre 2020.


L’histoire du bon Samaritain, dans la Bible, est un bel exemple de l’humanité de l’homme. Il s’agit d’une personne qui aida un étranger blessé, gisant sur le bord de la route. Le Samaritain fit preuve de miséricorde et d’une tendre compassion, car il s’arrêta pour panser les blessures de cet étranger, puis il le conduisit dans une auberge et paya pour qu’on s’occupe de lui durant son absence. Il répondit de façon concrète et instantanée aux besoins d’une autre personne, malgré leurs différences religieuses et culturelles.

Un matin, alors que j’écoutais les informations à propos de la pandémie, j’ai eu très envie de me sentir utile, de faire quelque chose ! Mais quoi ? Comme les autorités de mon Etat exigeaient que l’on reste chez soi, je me sentais dans l’incapacité d’agir. Mais aussitôt l’absurdité de cette suggestion m’a fait rire, car je savais que la chose la plus importante et à la portée de tout le monde, c’était la prière.

La prière désintéressée pour le monde est une force puissante qui répond aux besoins humains. Ce sont des pensées propices à la guérison qui émanent de Dieu, et qui élèvent, soutiennent, encouragent et bénissent l’humanité avec amour et tendresse. Le fait de se retirer dans sa « chambre » pour prier dans la paix et communier avec Dieu, comme le faisait et l’enseignait Christ Jésus, impose silence à la crainte, à l’anxiété et au sentiment d’impuissance. On peut écouter les directives de Dieu et savoir qu’Il ne crée que la santé et le bien-être. On peut aussi être certain que cette prière basée sur la Vérité répondra aux besoins de manière pratique et opportune. Cela fait alors de chacun un bon Samaritain.

A travers de nombreux exemples, la Bible montre comment Jésus priait et guérissait ceux qui étaient réceptifs à la Vérité. Il promit que ses disciples feraient de même : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira », déclara-t-il (Jean 8:31, 32).

Jésus, qui voyait au-delà du témoignage des sens matériels, démontra la vérité incontestable que Dieu, Esprit, est le seul créateur, et que l’homme (tous les hommes) est l’enfant de Dieu, créé à Son image et à Sa ressemblance. Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, déclare : « L’homme, étant immortel, a une vie parfaite et indestructible. C’est la croyance mortelle qui rend le corps discordant et malade dans la mesure où l’ignorance, la crainte, ou la volonté humaine gouverne les mortels. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 209) Nos prières pour l’humanité ont plus de force grâce à la compréhension scientifique que la maladie n’a ni créateur, ni identité, ni existence réelle.

On peut aussi s’inspirer de l’exemple de Jésus quand on prie pour les autres. Il ne montra aucune crainte de la maladie contagieuse. Lorsqu’un lépreux l’approcha, sa prière l’incita à toucher l’homme de la main, et aussitôt le lépreux fut guéri (voir Marc 1:40-42) Quand la belle-mère de Simon (Pierre) eut une forte fièvre, Jésus ne mentionna nullement que son âge avancé, ou tout autre facteur, l’exposait à la mort. Avec une tendre sollicitude à son égard, il la guérit tout de suite en réprouvant la fièvre, montrant ainsi que Dieu seul gouverne Sa création (voir Luc 4:38, 39).

La loi de Dieu détruit tout sens de mal dans notre conscience, et nos prières démontrent l’immunité contre le péché, la maladie et la mort, que l’homme a reçue de Dieu. Comme il est expliqué dans Science et Santé : « La Vérité, la Vie et l’Amour sont une loi d’annihilation contre tout ce qui leur est dissemblable, parce qu’ils n’expriment rien d’autre que Dieu. » (p. 243)

J’en ai eu la preuve durant l’automne 2018. J’étais malade, et les symptômes dont je souffrais étaient extrêmement pénibles, ils ressemblaient à ceux du Coronavirus. J’ai compris que c’étaient des suggestions agressives qu’il fallait supprimer de ma conscience, car elles suggéraient un esprit, ou pouvoir, en dehors de Dieu. J’ai également obéi à cette règle en Science Chrétienne : « Détournez votre attention du corps pour contempler la Vérité et l’Amour, le Principe de tout bonheur, de toute harmonie et de toute immortalité. Fixez fermement votre pensée sur ce qui est permanent, bon et vrai, et vous le ferez entrer dans votre existence dans la mesure où cela occupera vos pensées. » (Science et Santé, p. 261)

La prière désintéressée pour le monde est une force puissante qui répond aux besoins humains.

Lorsque je respirais avec peine, j’affirmais : « L’esprit de Dieu m’a créé[e], et le souffle du Tout-Puissant m’anime. » (Job 33:4) Quand d’autres symptômes violents se présentaient, je m’attachais fidèlement à cette promesse dans le livre d’Esaïe : « Ne crains rien, car je suis avec toi ; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu ; je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante. » (41:10) 

Par moments, j’avais l’impression de perdre la bataille, alors, avec une conviction absolue, j’affirmais et déclarais mentalement que Dieu est omniprésent, omnipotent et omniscient, et que ce Dieu, Esprit, est ma Vie. Comme le déclara Jésus : « C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. » (Jean 6:63)

Tandis que je continuais d’aligner mes pensées sur la vérité selon laquelle tout mon être est le reflet de l’être infini de Dieu, la fausse emprise que cette maladie semblait exercer sur moi a diminué. J’ai senti que l’amour de Dieu m’entourait et me redonnait la santé. Cette guérison a été complète.

Plus récemment, j’ai vu comment communiquer aux autres cette paix et ce réconfort chrétiennement scientifiques. Il était encore tôt le matin, et je me trouvais dans la file d’attente de l’unique caisse ouverte d’un grand magasin. Une vingtaine de clients attendaient, agités et impatients, tandis que la gérante, affolée, arpentait les allées en manifestant bruyamment son mécontentement parce que la plupart des employés n’étaient pas venus travailler. Dernière dans la file d’attente, j’ai élevé mes pensées en priant Dieu, sachant que Son amour était la seule présence, le seul pouvoir et la seule activité dans ce lieu, et que l’harmonie prévalait.

Je priais depuis une vingtaine de minutes quand la femme qui était devant moi s’est retournée pour me demander si je voulais bien l’aider. Elle m’a expliqué qu’elle était infirmière, qu’elle avait travaillé dans trois équipes consécutives, et qu’elle était épuisée par la fatigue et le manque de sommeil. Elle ne pensait pas pouvoir rester debout beaucoup plus longtemps, et me demandait de bien vouloir appeler sa fille si quelque chose lui arrivait. 

J’ai accepté tout en lui disant que j’étais déjà en train d’aider en priant pour le monde. Surprise, elle m’a demandé ce que signifiait prier de cette façon. Durant une longue conversation sur la prière et l’amour de Dieu pour toute l’humanité, nous avons vu peu à peu dans tout le magasin les signes de cet amour dynamisant. La gérante s’était calmée et remerciait chaque client pour sa patience. Trois autres caisses ont été ouvertes. Plusieurs personnes, qui avaient entendu notre conversation, ont exprimé leur reconnaissance, et elles ont promis de prier pour le monde durant la journée.

Quand l’infirmière a réglé ses achats à la caisse, elle m’a prise dans ses bras, et a reconnu avec gratitude le pouvoir de guérison de la prière. Elle se sentait régénérée, revigorée, comme si elle avait dormi toute la nuit. J’ai été remplie de joie et de gratitude pour cette belle occasion offerte par Dieu d’aider son prochain.

A la fin de la parabole du bon Samaritain, Jésus dit à l’homme auquel il s’adressait : « Va, et toi, fais de même. » (Luc 10:37) L’apôtre Pierre écrivit plus tard : « Soyez toujours prêts à répondre… à tous ceux qui vous demandent raison de votre espérance, mais faites-le avec douceur et respect. » (I Pierre 3:15; version Synodale) Les occasions d’aider, que Dieu donne à chacun, sont illimitées, et lorsque nous répondons à cet appel, la joie et les bienfaits qui s’ensuivent dépassent de loin nos espérances.

Il est important et nécessaire de progresser spirituellement dans nos prières pour l’humanité, et de partager la Vérité avec un cœur aimant. Soyons certains que nous n’agissons pas en solitaire, car le Christ, la Vérité divine, exemplifié par Jésus, nous précède pour préparer la voie. Science et Santé nous encourage en ces termes : « Des millions d’esprits sans préjugés – humbles chercheurs de la Vérité, voyageurs fatigués et altérés dans le désert – attendent et veillent pour obtenir le repos et le boire. Donnez-leur un verre d’eau froide au nom du Christ, et ne craignez nullement les conséquences de votre bonne action. [...] Ceux qui seront prêts à recevoir les bienfaits que vous dispensez rendront grâce. » (p. 570)

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