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Aucune peur ne peut empêcher l’humanité d’exprimer la fraternité

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 2020

Paru d'abord sur notre site le 25 mai 2020.


J’aime prier pour le monde, et je sais que mes frères et mes sœurs dans le monde entier se joignent à moi en cette période. La beauté qu’il y a à être unis face au mal résonne profondément à l’intérieur de beaucoup de gens.

Nous respectons les mesures de distanciation sociale en cette période où les craintes relatives à la contagion continuent de sévir, mais nous savons aussi qu’il existe une unité plus grande qui ne peut jamais être perdue. Dans la Prière du Seigneur, Christ Jésus nous a demandé de commencer à prier en reconnaissant profondément notre unité en Dieu : « Notre Père… » (Matthieu 6:9, soulignement ajouté).

Ceci est une conséquence normale, naturelle, et porteuse de guérison de notre origine spirituelle, telle qu’elle est consignée dans le premier chapitre de la Bible, où il est dit que l’homme est créé à l’image de Dieu, et qu’il est considéré par Dieu comme étant « très bon ». (Genèse 1:26, 31) Les craintes qui entourent une contagion agressive ne peuvent donc jamais véritablement diviser la famille spirituelle de l’homme, harmonieuse et unie à jamais dans le seul Père-Mère, qui est l’Amour-même.

Les écrits de Mary Baker Eddy, la découvreuse de la Science Chrétienne, mettent en évidence le caractère éminemment pratique des enseignements de Jésus, ce qui inclut la nature spirituelle de la véritable fraternité qu’il a prouvée. Dans son œuvre principale, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, on peut lire : « Avec un même Père, Dieu, tous les membres de la famille humaine seraient frères ; et avec un même Entendement, Dieu, le bien, l’Amour et la Vérité constitueraient la fraternité des hommes, et celle-ci posséderait l’unité du Principe et le pouvoir spirituel qui composent la Science divine. » (p. 469-470)

Cette fraternité spirituelle ne nécessite pas d’être physiquement proche pour être ressentie. Il y a quelques années, j’ai prié pour un ami qui avait contracté la varicelle. Il avait été placé en quarantaine dans son université conformément aux exigences légales, et avait demandé d’être traité par la prière en Science Chrétienne. J’ai reçu son appel en descendant de l’avion après un voyage lors d’un week-end prolongé. J’ai failli ne pas prendre l’appel, car je me sentais assez fatigué. Mais la pensée m’est venue avec force que je devais répondre à cet appel – que je devais faire preuve d’altruisme, et me rendre disponible pour ce frère qui était dans le besoin.

Cette fraternité spirituelle ne nécessite pas d’être physiquement proche
pour être ressentie.

J’ai accepté la demande de mon ami de prier pour lui, j’ai partagé avec lui quelques idées tirées de la Bible et des écrits de Mary Baker Eddy, et j’ai commencé à prier. J’ai d’abord été tenté de penser que cette maladie était trop importante, trop grave : la prière pouvait-elle réellement aider ?

Immédiatement après cette pensée, j’ai ressenti ce qu’on pourrait décrire comme un mur d’Amour – l’Amour étant un autre nom pour Dieu – qui me soutenait et me rappelait l’amour de Dieu pour ce jeune homme et pour moi-même, et mon amour pour Dieu et pour mon prochain. Cet « amour parfait bannit la crainte » (I Jean 4:18), et je n’ai ressenti qu’une profonde confiance dans le pouvoir de l’Amour, de Dieu, de protéger cette personne et tout son entourage à l’université.

Il était important que l’Amour soit perçu clairement comme étant le pouvoir à l’œuvre ici, car cette maladie particulière semble souvent inspirer une grande crainte des autres à cause des croyances liées à la contagion. Cette promesse du pouvoir de l’Amour a véritablement chassé ces craintes de ma propre pensée.

J’ai prié avec mon ami chaque jour, et nous sommes restés en contact tout au long de la semaine. Chaque jour nous avons discuté, et il m’a dit qu’il se sentait plus fort et qu’il recommençait à se sentir comme à son habitude. De beaux progrès étaient en cours. Une nurse de la Science Chrétienne qui s’occupait de lui pendant sa quarantaine m’a dit qu’il avait cessé d’avoir de nouveaux boutons de varicelle à partir du premier jour de quarantaine – qui était le premier jour où il avait été en contact avec moi.

Sa quarantaine a pris fin peu après (après avoir satisfait aux exigences légales) et il a pu poursuivre son semestre universitaire avec succès.

C’était merveilleux de ressentir le pouvoir de l’Amour produire cette guérison complète, apaisant toutes les craintes qui entouraient le cas. Adorer un seul Dieu, qui est Amour – sans être submergé par la peur – nous permet de ressentir cette unité fondamentale, la fraternité qui nous relie les uns aux autres, au sein de laquelle ne se trouve que la précieuse création de l’Esprit.

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