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Une fois la matérialité dépassée, la vie devient-elle ennuyeuse ?

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 26 septembre 2016

Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Journal de juillet 2016


On s’émerveille à l’idée d’une terre et d’un ciel spirituels, où les souffrances physiques et mentales sont inconnues. Saint Jean déclare à ce sujet : « Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. [...] Il [Dieu] essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. » (Apocalypse 21:1, 4) 

Il est clair que cette révélation parle du royaume des cieux auquel Jésus fait allusion dans les quatre Evangiles. Dans le Glossaire de Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy décrit le « royaume des cieux » comme étant notamment le « règne de l’harmonie en Science divine » (p. 590). Pourtant, je suis longtemps restée perplexe lorsque j’essayais de me représenter humainement et concrètement ce royaume céleste, ou gouvernement harmonieux de la Science divine : Qu’est-ce que j’y ferai ? Quelles sont les activités propres à une terre et un ciel spirituels ? Est-ce que ce ne sont pas les défis de l’existence humaine qui contribuent à donner du piment à la vie ? N’arrivant pas à concevoir que des événements suffisamment intéressants puissent se produire là où tout n’était que perfection, j’imaginais une existence spirituelle plutôt terne et sans surprises, si bien que, pendant longtemps, je n’étais pas certaine que cela me plairait.

A un moment, je me suis rendu compte que la peur de renoncer tout à fait à une conception matérielle de la vie et de ses activités au profit du sens spirituel de l’être me renvoyait à cette époque où ma mère, sans le vouloir, me stupéfia quand elle me dit qu’un jour je n’aimerais plus mes jouets. Je ne pouvais pas imaginer la vie sans jouets et je ne voulais certainement pas ne plus les aimer ! Elle tenta à plusieurs reprises de m’expliquer que je n’avais aucune raison d’être contrariée car, disait-elle, quand viendrait ce temps, les jouets ne m’intéresseraient plus. Mais j’étais incapable de comprendre que je pourrais un jour m’en défaire de moi-même, et cette perspective continua de m’attrister. Ce n’est qu’après avoir délaissé mes jouets sans en être autrement traumatisée que j’ai compris ce qu’elle avait voulu dire à l’époque. Ce souvenir m’est très précieux chaque fois que je suis déconcertée par un concept spirituel dont je ne comprends pas encore tout le sens.

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